Au Café Kro ce mercredi matin on se plaint des vacanciers qui laissent traîner des bouteilles dans la rue. Ils s’installent aux tables du bar la nuit et laissent tout en bazar. « Pas tous heureusement », ajoute la serveuse qui se doute bien que j’en suis un. Ce qui m’étonne, c’est que toutes les terrasses de la ville soient laissées non attachées à la fermeture sans que soient volées tables ou chaises. Ce n’est pas à Rouen qu’on pourrait se permettre ça. Quand même une fois, on a retrouvé une chaise sur la plage.
J’attends dans cet estaminet le premier bus Vingt-Trois. L’arrêt des Sablettes est à cent mètres. Aujourd’hui, je vise Les Issambres, un quartier de bord de mer de la commune de Roquebrune-sur-Argens, entre Fréjus et Sainte-Maxime.
Je descends à l’arrêt Port des Issambres. Cet endroit n’a rien de remarquable. Aussi, je reviens sur les pas du bus (si je puis dire). J’arrive à Saint-Peïre, une sorte de « village » à boutiques pour touristes et poursuis jusqu’au Parc des Issambres, un semblant de jardin en bord de mer. Le chemin du littoral étant trop dangereux pour moi, j’en reste là. J’attends le bus Vingt-Trois pour Saint-Raphaël.
Six retraitées marcheuses à bâtons aux physiques identiques y sont déjà. Elles se racontent des histoires « d’il y a quarante ans à peu près ». Je descends à l’arrêt La Galiote où se trouvent en bord de plage des restaurants bien chers.
Une table est pour moi sur la terrasse de L’Iceberg qui domine la plage. A droite, le Port de Saint-Aygulf. En face, la Chaîne de l’Estérel et au bout le Cap Dramont. Au pied de cette montagne, Saint-Raphaël (grâce à mes nouveaux yeux, je vois parfaitement la Basilique et la Grande Roue). Je bois un café à deux euros dix puis rouvre mon livre. Balzac s’est singulièrement assagi. Trouvez ici l’expression du plus sincère et du plus respectueux des attachements. écrit-il à Madame Hanska. Deux femmes sont à l’autre bout de cette terrasse surélevée. L’une évoque sa descendance : « Comme mon fils il est bête, il est con, il s’est mis avec cette fille qui n’en a que pour ses amis à elle. Pas sûr qu’ils fassent des petits ensemble. » Quatre ouvriers les remplacent, qui savent nommer les sommets en face, le Mont Vinaigre, le Pic de l’Ours.
A midi moins trois, je reprends un bus Vingt-Trois qui me ramène aux Sablettes. Je traverse la deux fois deux voies et m’installe à la terrasse du Vach’ et Moi. A sa formule ce midi : œufs mimosa et entrecôte frites salade. Mon déjeuner terminé, sous un soleil légèrement voilé, je rejoins le Café Kro. « Le monsieur, il écrit tout le temps, me dit la serveuse en m’apportant le café verre d’eau. Vous êtes écrivain ? » « Je prends des notes sur mes vacances », lui réponds-je prudemment.
*
Début de panique à Saint-Raphaël : « En raison de la pluie annoncée dimanche, la Sardinade est reportée le vingt-sept avril. »
J’attends dans cet estaminet le premier bus Vingt-Trois. L’arrêt des Sablettes est à cent mètres. Aujourd’hui, je vise Les Issambres, un quartier de bord de mer de la commune de Roquebrune-sur-Argens, entre Fréjus et Sainte-Maxime.
Je descends à l’arrêt Port des Issambres. Cet endroit n’a rien de remarquable. Aussi, je reviens sur les pas du bus (si je puis dire). J’arrive à Saint-Peïre, une sorte de « village » à boutiques pour touristes et poursuis jusqu’au Parc des Issambres, un semblant de jardin en bord de mer. Le chemin du littoral étant trop dangereux pour moi, j’en reste là. J’attends le bus Vingt-Trois pour Saint-Raphaël.
Six retraitées marcheuses à bâtons aux physiques identiques y sont déjà. Elles se racontent des histoires « d’il y a quarante ans à peu près ». Je descends à l’arrêt La Galiote où se trouvent en bord de plage des restaurants bien chers.
Une table est pour moi sur la terrasse de L’Iceberg qui domine la plage. A droite, le Port de Saint-Aygulf. En face, la Chaîne de l’Estérel et au bout le Cap Dramont. Au pied de cette montagne, Saint-Raphaël (grâce à mes nouveaux yeux, je vois parfaitement la Basilique et la Grande Roue). Je bois un café à deux euros dix puis rouvre mon livre. Balzac s’est singulièrement assagi. Trouvez ici l’expression du plus sincère et du plus respectueux des attachements. écrit-il à Madame Hanska. Deux femmes sont à l’autre bout de cette terrasse surélevée. L’une évoque sa descendance : « Comme mon fils il est bête, il est con, il s’est mis avec cette fille qui n’en a que pour ses amis à elle. Pas sûr qu’ils fassent des petits ensemble. » Quatre ouvriers les remplacent, qui savent nommer les sommets en face, le Mont Vinaigre, le Pic de l’Ours.
A midi moins trois, je reprends un bus Vingt-Trois qui me ramène aux Sablettes. Je traverse la deux fois deux voies et m’installe à la terrasse du Vach’ et Moi. A sa formule ce midi : œufs mimosa et entrecôte frites salade. Mon déjeuner terminé, sous un soleil légèrement voilé, je rejoins le Café Kro. « Le monsieur, il écrit tout le temps, me dit la serveuse en m’apportant le café verre d’eau. Vous êtes écrivain ? » « Je prends des notes sur mes vacances », lui réponds-je prudemment.
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Début de panique à Saint-Raphaël : « En raison de la pluie annoncée dimanche, la Sardinade est reportée le vingt-sept avril. »