Un café en terrasse avec Edmond fin octobre à Rouen

29 octobre 2021


Très étonné qu’au Sacre on me demande le passe sanitaire après que je me suis assis en terrasse pour ce qui est peut-être mon dernier café verre d’eau au soleil de l’année. Si le ciel est franchement bleu, un léger vent frisquet me caresse le dos. L’ambiance musicale est assurée par la boutique de cébédé qui manquait dans le quartier. Par deux fois, l’ombre me rattrapant, je dois changer de table. J’arrive néanmoins à poursuivre ma lecture du troisième tome du Journal des Goncourt. Edmond va vers la fin mais n’en est pas moins percutant : Du reste, ce serait bien étonnant que cette pucelle ne fût pas un peu ébréchée, vu le peu de pudeur de l’intérieur où elle a été élevée : son frère ayant – le mot scientifique m’échappe – ayant une érection perpétuelle, c’était elle qui lui versait de l’eau froide sur la verge. écrit-il le dimanche neuf décembre mil huit cent quatre-vingt-quatre.
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Femme poète au Sacre :
« Je suis allé acheter un téléphone chez Orange
Ils sont aimables comme des portes de grange »