Un dimanche un peu en vrac

2 février 2015


Mélenchon, le Tsipras ou l’Iglesias d’ici, considérant le succès de Syrisa en Grèce et de Podemos en Espagne, grimpé sur une chaise :
-Je suis là, bande de Français, qu’est-ce que vous attendez pour faire le peuple autour de moi.
La fille Le Pen, grimpée sur les épaules de son père :
-Le peuple est déjà derrière moi.
Mélenchon :
-Qu’à cela ne tienne, marions-nous, comme en Grèce l’extrême gauche Tsipras et l’extrême droite Kamménos,
La fille Le Pen :
-Pourquoi pas, tu as une tête bien nationale, j’en parle à notre ami commun Poutine, ce sera notre témoin.
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Election législative partielle ce dimanche : « Dans le Doubs, abstiens-toi »
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Au marché rouennais du Clos Saint-Marc :
-Putain, ça sent l’hiver.
-Oui, j’avoue.
On tient enfin le coupable.
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Passage au Musée des Beaux-Arts de Rouen l’après-midi, profitant de la gratuité du premier dimanche du mois. Le lieu est sombre, les gardien(ne)s rares et tristes, le public totalement silencieux. Il y a plus de vie dans un cimetière.
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« Non, en ce moment, je pense rester tout seul. Comme ça, tu déçois personne et personne te déçoit. » (Un garçon dans la rue)
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Femme rêvant devant une vitrine de chaussons pour bébé : « Y a ma fille dimanche qui m’a appris qu’elle se mettait en ménage. »