Un doigt dans le cul

27 août 2022


Ce jeudi j’arrive en même temps que la secrétaire de l’urologue avec qui j’ai rendez-vous au quatrième étage du bâtiment de consultations de la Clinique Saint-Hilaire. Il est huit heures. Elle met en route l’informatique, enregistre qui je suis, scanne le courrier de mon médecin traitant et m’invite à m’asseoir. « Le docteur va arriver. »
Peu après huit heures et quart ce jeune médecin me fait entrer dans son cabinet et me demande ce qui m’amène. Il me pose quelques questions, me confirme que mon taux de Péhessa n’est pas inquiétant (pas de suspicion de cancer) puis m’invite à ôter le bas et à m’allonger sur la table de consultation.
Je sais ce qui m’attend et je n’aime pas ça (même quand c’est fait par une interne comme une fois cela m’est arrivé au Céhachu).
Ce toucher rectal exécuté sans trop de douleur, il me dit que rien ne l’inquiète particulièrement, qu’il va me donner un traitement me permettant de ne plus aller si souvent aux toilettes. Enfin il me prescrit un scanner à faire dans quelques mois. Je remercie ce jeune médecin et lui souhaite une bonne journée.
La secrétaire me donne un prochain rendez-vous pour début janvier deux mille vingt-trois avant de me réclamer soixante-quinze euros.
Soixante-quinze euros pour un doigt dans le cul, ce n’est pas donné. J’ignore ce qui me sera remboursé. Ce spécialiste pratique le dépassement d’honoraires. Pas moyen d’éviter ce désagrément si on veut se faire soigner rapidement.