Un mercredi parisien d’une totale banalité

18 septembre 2014


« Notre train partira avec environ cinq minutes de retard en raison d’une intervention des forces de l’ordre ». Cette annonce du contrôleur dans le train de huit heures sept pour Paris pourrait être la prémisse d’un mercredi plein de rebondissements. Il n’en est rien. Le train rattrape son retard. Le métro circule. Book-Off est ouvert. J’y trouve des livres mais rien d’excitant. Mon menu est le même à l’Oie qui Fume où mange un groupe de collègues avec de bonnes têtes de collègues, des chemises de collègues et une conversation de collègues : « Gérard, il a une bonne descente, on aurait du mal à la remonter en vélo, ah ah ah. ». Dans le train du retour, aucun contrôleur ne vient perturber la relative tranquillité des sans billets.
L’inhabituel (mais pas inattendu) est dans ma boîte à lettres sous forme d’un avis de passage du facteur en mon absence. Il voulait me remettre une lettre recommandée avec avis de réception.