Un moment de mauvaise humeur

5 janvier 2016


La boîte à lettres extérieure étant prête à déborder sur le trottoir ce lundi vers quatorze heures, j’entre dans la Poste de la rue de la Jeanne afin de mettre mon courrier dans la boîte intérieure. Le vigile me saute dessus et veut voir le contenu de mon sac à dos. Je lui dis que je mets juste une lettre dans la boîte et que je ressors. Il insiste. Je le contourne, poste mon courrier et au retour lui signale que je commence à en avoir marre de sa présence.
-Vous direz ça au Ministre de l’Intérieur, me répond-il.
-Oui, vous défendez votre boulot, c’est une aubaine pour vous le terrorisme, ça vous donne un salaire.
Il n’aime pas ça, évidemment.
De retour dans la rue, je m’en veux un peu, mais bon, il y a des jours où il ne faut pas m’énerver.
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Des Belges au Socrate :
« C’est très bien d’étudier Voltaire, mais si tu as les bases. Sinon ça n’a pas de sens. Le néerlandais c’est très bien parce que ça évolue avec le temps mais le français ça n’a pas évolué. La faute à l’Académie Française. »
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Un pré-branlotin : « Attends, je regarde s’il y a des miquechèques. »
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Celui qui tend un billet de dix au serveur et lui dit : « Payez-vous ! »
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« Nous sommes Rouen », carte de vœux de Robert, Maire, Socialiste, illustrée par des têtes de Rouennais(e)s qui confondent le fait d’habiter quelque part et ce que l’on est.
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« Je suis pour le mariage homosexuel. Je ne vois pas pourquoi on devrait épargner quelqu’un parce qu’il est homo ! » (Michel Galabru, mort hier à l’âge de quatre-vingt-treize ans)