Un premier samedi à Rouen, en compagnie

25 octobre 2021


S’il fait froid à Rouen, au moins y a-t-il du soleil ce samedi. L’amie Maria, venue de Caen pour son travail dans le culturel, m’ayant proposé de prendre un café avec elle, je me dirige en début d’après-midi vers le Socrate. Je la trouve à la terrasse où depuis une heure elle attend son plat du jour. Les vacances mettent le personnel à rude épreuve.
Notre dernière rencontre date d’avant-guerre. Peu après que j’ai commandé un café, elle peut enfin manger. Nous parlons de choses et d’autres. De temps en temps, Maria sort son carnet pour noter des noms venus dans ma conversation puis elle me demande où trouver une valise peu chère. Je lui conseille le petit marchand de la rue Saint-Sever et, comme j’en ai le temps et l’envie, je l’accompagne rive gauche.
Après l’achat, nous retraversons la Seine en devisant. Je me rends compte à quel point je suis essoufflé. Cela s’entend quand je parle. Maria aussi s’en est aperçue. Elle me propose de marcher moins vite. Alors que nous marchons déjà lentement. Notre but est l’Hôtel de l’Europe où elle a pris une chambre.
C’est l’occasion pour moi de revoir l’ami Georges, et d’une nouvelle conversation, à trois cette fois, autour d’un café offert, à l’issue de laquelle je mets Maria sur le chemin du Théâtre des Deux Rives où elle a rendez-vous.
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Il semble qu’au Nord aussi le contrôle du passe sanitaire dans les cafés ait du plomb dans l’aile, on ne me l’a demandé ni à Rouen ni à Paris.