Une lecture du soir

24 août 2021


Au lit avec Soumission de Michel Houellebecq. Il faut vraiment être de très bonne volonté pour croire à son histoire d’élection d’un Président de la République membre du Parti Musulman. Ce n’est pas mon cas. Néanmoins je vais jusqu’au bout.
Le plus risible : les scènes pornographiques dans lesquelles le raté qu’est son héros se transforme en bête de sexe.
Plusieurs incohérences dans la narration. Un exemple : le héros cherche désespérément de l’essence, le réservoir de sa voiture est presque vide, la station-service qu’il finit par trouver est hors-service, sa gérante vient d’être assassinée, qu’importe il poursuit sa route sans plus se soucier de la question.
Des faiblesses d’écriture, comme cette répétition ridicule de « minuscule » :  
Puis il sortit de son blouson un minuscule portable en coquille, presque féminin, qui semblait minuscule dans sa paume, et s’écarta de quelques mètres pour composer un numéro.
Quand même j’ai trouvé ça à noter, car cette impression est aussi la mienne :
… une conversation entre hommes, cette chose curieuse qui semble toujours hésiter entre la pédérastie et le duel.