Plutôt que m’encombrer le cerveau avec le nouveau rebondissement de la vie politique française intitulé « Bye bye Bayrou ! », j’ouvre ce mardi matin Lettres à Guillaume Apollinaire de Louise de Coligny-Châtillon dite Lou, un petit livre qui fait pendant à celui des Lettres à Lou de Guillaume Apollinaire et dont voici l’une des premières, datée du vendredi cinq février mil neuf cent quinze :
Mon Gui, je suis malade d’excitation… et je t’aime à la folie… tes vers intitulés « Un rêve » où je suis le petit garçon que tu fouettes si bien !... ces vers me font trembler de désir et d’amour ! je n’en peux plus… j’écris vite avec la folle impatience d’être seule dans mon petit lit, lumière éteinte, et de t’aimer comme un fou en me faisant menotte toute la nuit… toute la nuit jusqu’à ce que je m’évanouisse…… Gui ! mon Gui ! je veux vivre toute cette scène avec toi… je veux être le petit garçon pas sage… je veux que tu fasses tomber mon petit pantalon, pour bien voir mes fesses roses… je veux que ton bras passe sous ma taille pressant très fort mon petit ventre dur qui jouit sous cette pression… pendant que de l’autre main tu me fouetteras si fort, si fort, m’obligeant à tenir mes fesses roses bien en l’air bien écartées… pendant que tu taperas si fort, si impitoyablement, n’écoutant ni mes pleurs ni mes cris, que mon petit derrière ayant passé par toutes les couleurs que tu décris si bien, deviendra tout ruisselant de sang…… je veux cela ! je veux que tu m’obliges à subir cela…… et je veux toute la scène décrite par toi, mon poète adoré…… je veux cette possession qui me fait si mal et si peur !... je veux que tu m’y forces… que tu m’attaches s’il le faut…… si je n’ai pas le courage d’être à toi de cette façon aussi prends de force ce que je te refuse… possède-moi toute entière, complètement, profondément…… je t’aime à la folie… et suis dans un tel état de désir et de passion, que si tu étais là ce soir, tu n’aurais pas besoin de prendre de force même cette caresse-là… je m’étendrais sur le ventre docilement, amoureusement… tu m’écarterais mes fesses trop sensibles, trop nerveuses, et tout doucement, avec douceur, mais avec fermeté, une fermeté que n’émotionneraient ni mes cris, ni mes supplications… tu pénétrerais voluptueusement, profondément… et je mourrais de douleur, de jouissance et d’amour sous cette caresse nouvelle… et nous nous évanouirions tous deux, mon amour, dans le spasme trop violent… Gui je n’en peux plus ce soir ! j’ai un besoin fou de ton amour ! de tes caresses… aussi de tes sévérités… fouette-moi… humilie-moi… je t’aime infiniment tu es mon maître adoré… je t’aime je t’aime… tout mon être t’appelle… je vais me tordre de désir toute la nuit… brise-moi ! fouette-moi au sang !... ah ! être près de toi, dans tes bras, dans ton amour sauvage et passionné… être tous deux tout seuls dans la petite chambre de Nîmes…et tout oublier… vivre en réalité merveilleuse les rêves les plus fous ! je t’adore !
*
Le poème Un rêve n’a pas été retrouvé, précise une note infrapaginale. Dommage. J’aurais aimé le lire pour savoir comment il a pu mettre cette jeune Lou dans un pareil état.
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Elles et iel en terrasse au Son du Cor. L’une : « Est-ce que j’annonce à ma grand-mère que je me suis fait percer les tétons ? »
Mon Gui, je suis malade d’excitation… et je t’aime à la folie… tes vers intitulés « Un rêve » où je suis le petit garçon que tu fouettes si bien !... ces vers me font trembler de désir et d’amour ! je n’en peux plus… j’écris vite avec la folle impatience d’être seule dans mon petit lit, lumière éteinte, et de t’aimer comme un fou en me faisant menotte toute la nuit… toute la nuit jusqu’à ce que je m’évanouisse…… Gui ! mon Gui ! je veux vivre toute cette scène avec toi… je veux être le petit garçon pas sage… je veux que tu fasses tomber mon petit pantalon, pour bien voir mes fesses roses… je veux que ton bras passe sous ma taille pressant très fort mon petit ventre dur qui jouit sous cette pression… pendant que de l’autre main tu me fouetteras si fort, si fort, m’obligeant à tenir mes fesses roses bien en l’air bien écartées… pendant que tu taperas si fort, si impitoyablement, n’écoutant ni mes pleurs ni mes cris, que mon petit derrière ayant passé par toutes les couleurs que tu décris si bien, deviendra tout ruisselant de sang…… je veux cela ! je veux que tu m’obliges à subir cela…… et je veux toute la scène décrite par toi, mon poète adoré…… je veux cette possession qui me fait si mal et si peur !... je veux que tu m’y forces… que tu m’attaches s’il le faut…… si je n’ai pas le courage d’être à toi de cette façon aussi prends de force ce que je te refuse… possède-moi toute entière, complètement, profondément…… je t’aime à la folie… et suis dans un tel état de désir et de passion, que si tu étais là ce soir, tu n’aurais pas besoin de prendre de force même cette caresse-là… je m’étendrais sur le ventre docilement, amoureusement… tu m’écarterais mes fesses trop sensibles, trop nerveuses, et tout doucement, avec douceur, mais avec fermeté, une fermeté que n’émotionneraient ni mes cris, ni mes supplications… tu pénétrerais voluptueusement, profondément… et je mourrais de douleur, de jouissance et d’amour sous cette caresse nouvelle… et nous nous évanouirions tous deux, mon amour, dans le spasme trop violent… Gui je n’en peux plus ce soir ! j’ai un besoin fou de ton amour ! de tes caresses… aussi de tes sévérités… fouette-moi… humilie-moi… je t’aime infiniment tu es mon maître adoré… je t’aime je t’aime… tout mon être t’appelle… je vais me tordre de désir toute la nuit… brise-moi ! fouette-moi au sang !... ah ! être près de toi, dans tes bras, dans ton amour sauvage et passionné… être tous deux tout seuls dans la petite chambre de Nîmes…et tout oublier… vivre en réalité merveilleuse les rêves les plus fous ! je t’adore !
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Le poème Un rêve n’a pas été retrouvé, précise une note infrapaginale. Dommage. J’aurais aimé le lire pour savoir comment il a pu mettre cette jeune Lou dans un pareil état.
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Elles et iel en terrasse au Son du Cor. L’une : « Est-ce que j’annonce à ma grand-mère que je me suis fait percer les tétons ? »