Vernissage de l’exposition Sous l’eau d'Astrid de Geuser au Terminal Trente-Sept

26 septembre 2016


Première fois ce jeudi soir que je me rends au Terminal Trente-Sept, nouveau lieu d’exposition rouennais qui se trouve à ce numéro du boulevard des Belges. On y vernit Sous l’eau d'Astrid de Geuser, exposition qui bénéfice de la participation de Gabriel Méraud, Laurie Guichard et François Zanni et promet une plongée dans les abysses avec « créatures lumineuses, sculptures, installations dans une atmosphère aquatique ».
Je franchis le rideau, entre dans le sombre en faisant attention où je mets le pied, ma vision nocturne étant défaillante. Effectivement, on se croirait dans un aquarium. S’y épanouissent des végétaux et des animaux marins. Des projecteurs braqués sur des mobiles circulaires font nager des poissons lumineux.
Les enfants aimeraient beaucoup cet art récréatif qui me fait songer à certaines attractions de la foire Saint-Romain, laquelle doit avoir bientôt lieu sur la presqu’île dévastée pour son installation (bâtiments portuaires détruits, dizaines d’arbres abattus).
Quand je veux prendre un verre au bar, on m’apprend qu’il faut d’abord que j’adhère.
-Sinon on n’a pas le droit de vous servir de l’alcool.
C’est cinq euros et le vin est à deux euros. « Je n’adhère pas », dis-je à ces artistes légalistes. Je ressors prudemment, ébloui par la lumière du jour, mais pas du tout soûlot.
Sur le mur du Rectorat, un graffiti réclame la « récréation permanente ». L’exposition Sous l’eau en est une illustration
Devant ce bâtiment, je croise l’une de mes connaissances à qui j’explique la brièveté de mon passage au Terminal :
-Je ne sais pas si je reviendrai, alors sept euros pour un verre de vin, ça fait un peu cher, surtout servi dans un gobelet en plastique.
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Du monde à la réunion de jeudi soir consécutive au début d’abattage des arbres de la rue d’Amiens, m’apprend Paris Normandie. Devant la fronde, il est question de surseoir. C’est Yvon Robert, Mairie, Socialiste, chef des bûcherons municipaux rouennais, qui confirmera ou non.
Quelle que soit la suite, il a été prouvé qu’un homme seul avec une pancarte pouvait arrêter durablement les tronçonneuses (ce dont je doutais).
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Le vingt-cinq septembre est arrivé et, comme je le pensais, je n’ai eu aucune nouvelle de la jeune femme au carton de livres pornographiques.
Je connais des lecteurs qui en seront autant marris que moi.