Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Où donc est passé le Covid ?

29 juillet 2023


Depuis quelques mois, c’est comme si le Covid avait disparu. Plus personne n’en parle. Quasiment personne ne porte un masque dans les transports en commun. On s’embrasse. On se serre la main. On ne se les lave plus systématiquement. Il doit y avoir encore des malades, mais où et combien ?
Peu après la révolte des Chinois contre la doctrine zéro Covid, c’était le nouvel an lunaire, la transhumance d’une population innombrable et mal vaccinée. Ce grand mélange aurait dû avoir pour conséquence un nombre effroyable de victimes. Les journaux prévoyaient un million de morts. Il n’en a rien été.
La Guerre du Covid semble s’être terminée là où elle avait commencé, en Chine.
Parmi toutes les âneries que j’ai pu écrire dans ce Journal depuis que je le tiens, il y a celle d’avoir affirmé qu’avec cette maladie, on ne pourrait plus jamais revenir à la vie d’avant, par exemple se côtoyer sans masque de façon proche dans les salles de spectacles ou les trains.
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Le grand dadais qui pollue les manifestations parisiennes en se tenant systématiquement devant les caméras les bras en vé avec ses grandes pancartes colorées, parasitant toutes les causes, un jour pseudo boulanger avec les boulangers, le lendemain pseudo infirmier avec les infirmières, s’attaque maintenant aux obsèques de célébrités. Pas une image de la foule venue assister à celles de Jane Birkin sans sa néfaste présence.
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Celui qu’on appelle le petit Émile échappe à la surveillance de ses grands-parents, disparaît et n’est pas retrouvé. Peu après apparaît à la télévision une publicité vantant Tractive, un traceur pour chien. « Cette inquiétude quand notre chien s'échappe, nous la connaissons tous.» Message subliminal aux parents d’enfants en bas âge.
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Darmanin, un Ministre de l’Intérieur aux ordres de sa Police. Lui qui voulait être le Premier Ministre de Macron a désormais toutes ses chances pour être celui de Le Pen en deux mille vingt-sept (celle qui serait déjà au pouvoir si seuls les Policiers votaient).
Ce même Darmanin interdit à la vente aux mineurs un roman pour ado de Manu Causse, paru aux Editions Thierry Magnier, qu’il juge pornographique, Bien trop petit. Un titre qui définit parfaitement ce politicien.
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Les bouquinistes des quais parisiens priés d’enlever leurs boîtes avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (organisée par le navrant Thomas Jolly). Ils se rebellent et c’est tant mieux.