Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Yvan Vaffan de Jean-Claude Gallotta à l’Opéra de Rouen

2 avril 2015


Ce mardi soir, pour me rendre à l’Opéra de Rouen où l’on danse, je dois affronter le vent fort qui toute la journée a fait suite à une nouvelle tempête nocturne. Jean-Claude Gallotta y propose Yvan Vaffan, recréation des Aventures d’Yvan Vaffan, sa chorégraphie de mil neuf cent quatre-vingt-quatre, avec une musique d’aujourd’hui due à Strigall.
La danse a cette vertu de considérablement rajeunir le public de la maison. De ma place, en bas du premier balcon, j’ai bonne vue sur les jolies jambes de demoiselles court vêtues et haut perchées, venues là à la demande du lycée, élèves de ces classes à dominante artistique où l’on trouve un garçon pour neuf filles. J’ai également bonne vue sur la scène.
Bientôt s’y ébroue la dizaine de danseurs et danseuses racontant la vie de ce héros inventé nommé Vaffan. Je ne cherche pas à comprendre l’histoire, me contentant d’apprécier les évolutions de cette bande de jeunes. C’est tonique, varié, avec un zeste d’humour et un soupçon d’érotisme.
Je suis content à la fin, ainsi que la plupart, si j’en juge par les applaudissements forts et les bravos. Jean-Claude Gallotta vient saluer, vêtu de noir comme il se doit.
                                                        *
Femme à la gazinière au café Le Clos Saint-Marc :
Elle a acheté cette gazinière d’occasion sur Internet. Son fils a mis des heures à la monter dans l’appartement puis à l’installer et au final (comme elle dit), elle ne marche pas.
-Je n’ai pas de chance, répète-t-elle, là où d’autres diraient : Ce salaud de vendeur m’a entubée.
                                                       *
Rouen rive gauche, rue Saint-Sever :
-Il veut, mais il a pas la volonté.