Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

A ce stade (variant devenu dominant des tics de langage)

16 février 2021


Et le Covid, où en est-on ? Eh bien, « à ce stade », comme disent désormais de façon généralisée journalistes et médecins de télévision, la situation s’améliore tout en s’aggravant.
Parmi les tics de langage, ce variant a pris le dessus sur « au jour d’aujourd’hui » et « à l’heure où on se parle », au point de les faire quasiment disparaître. Côté virus, on ne sait pas, « à ce stade », quel variant l’emportera, l’anglais, le sud-africain, le brésilien. Les deux derniers font plus peur que le premier.
Faudrait pouvoir vacciner vite fait et dans le monde entier mais on est bien trop nombreux. Personnellement, je me trouve dans la tranche d’âge pour laquelle rien n’est prévu « à ce stade ».
Les vieillards ont droit au bon vaccin. Les moins de soixante-cinq ans qui risquent peu de mourir auront bientôt l’incertain AstraZeneca. Les soixante-cinq à soixante-quinze ans n’ont droit à rien. Economiquement, ce n’est pas sans fondement. Il vaut mieux que meure du Covid un septuagénaire débutant à qui il faudrait encore payer une ou deux décennies de pension de retraite qu’un nonagénaire dont les années à venir se comptent sur les doigts d’une main.
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Des qui doivent en avoir plus que marre d’entendre ce tic de langage devenu dominant, ce sont les sportifs qui aimeraient bien y retourner, à ce stade.
 


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