Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Un qui ne perd pas le nord

15 février 2021


Voici donc David Bobée, Directeur du Centre Dramatique National de Normandie-Rouen (qui regroupe trois petits théâtres situés à des kilomètres l’un de l’autre) nommé à sa demande Directeur du Théâtre du Nord à Lille (qui trône sur la Grand’Place).
Je m’en réjouis.
J’imagine qu’il n’en est pas de même pour ses adulateurs locaux, notamment ceux qui lorsqu’il se fut excusé d’avoir jeté mon nom en pâture sur Effe Bé après avoir pris un texte de cinglé signé de mon nom pour une de mes productions, des excuses à minima accompagnées de la republication de sa réaction empreinte de hauteur magnanime à ce faux texte, lui ont écrit « Peut-être que c’était pas lui mais ta réponse, ô mon David, était si belle ».
J’espère qu’à Lille on aime le théâtre pour cours d’éducation civique.
                                                               *
Ce dimanche c’en est presque fini du vent du nord qui a transformé pendant plus d’une semaine mon habitation en glacière malgré que tournait à fond mon compteur électrique. Plusieurs hivers que ce n’était pas arrivé. J’avais oublié que je détestais la froidure autant que la chaleur.
Sorti vers midi, je croise dans les rues de la ville plusieurs jeunes hommes portant de façon malhabile le bouquet destiné à leur Valentine. S’ils marchent si rapidement ce n’est pas forcément pour être au plus vite chez leur amoureuse, peut-être est-ce aussi de crainte de croiser un de leurs peutes, ou pire leur chef de service.
 


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