Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert La Mécanique de la générale avec Le Poème Harmonique et Stefano Amori à l‘Opéra de Rouen

8 juin 2018


Ce mardi soir, le nombre important d’enfants à l’Opéra de Rouen me rappelle que je ne vais pas seulement ouïr un concert du Poème Harmonique, il s’agit aussi d’un spectacle pour les susdits. Tandis que je prends connaissance du livret programme s’active déjà sur scène le comédien Stefano Amori tel un technicien brouillon. Commencer le spectacle avant le début du spectacle, l’idée fut novatrice il y a un certain temps.
Vincent Dumestre et ses musiciens du Poème Harmonique s’installent et s’accordent puis cela commence comme un concert de musique baroque ordinaire et cela m’ennuie comme souvent. Il faut croire que l’ennui est facilement associé à cette musique et que Vincent Dumestre est un brin masochiste car l’individu que joue Stefano Amori arpente la scène en regardant sa montre. Quand il se met à passer l’aspirateur, je crains le pire mais ensuite tout s’accélère et prend de l’épaisseur, l’orchestre abandonne son répertoire pour celui d’airs connus n’ayant rien à voir avec le baroque tandis que Stefano Amori prouve qu’il n’a pas fait l’Ecole Internationale Marcel Marceau et l’Ecole Nationale du Cirque Annie Fratellini pour rien.
Tout cela fait rire les enfants, sourire les adultes et suscite moult applaudissements, dont les miens.