Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Pas de service (bis)

13 août 2022


« Ça ne m’est jamais arrivé. Ça ne se reproduira pas », me dit celle qui m’a offert mon téléphone portatif quand elle m’appelle sur mon téléphone fixe, ce vendredi matin, après m’avoir laissé si longtemps sans nouvelles d’elle que je commençais à sérieusement m’inquiéter sur son sort. Elle parle de la panne annoncée par un « Pas de service » sur l’écran qui m’avait conduit chez Phone Plus. Avec une extraction et une remise en place de la carte Sim, c’était reparti.
Quand elle raccroche, j’ouvre mon ordinateur et veux me connecter sur Effe Bé à l’aide du code envoyé via mon téléphone. Un « Pas de service » apparaît sur l’écran. Putain, me dis-je. Ce « Pas de service » disparaît au bout d’une minute ou deux.
L’après-midi, ça recommence. J’emporte cet IPhone chez Actimag, rue de la Rép, et explique le problème à un aimable jeune homme. Il est perplexe car à ce moment précis tout fonctionne à nouveau. Il se livre néanmoins à des manipulations pour effectuer je ne sais quel réglage. « Cela devrait aller mais si ça se reproduit, c’est qu’il y a un problème avec le téléphone ».
Combien je fulmine contre ces sites qui pour s’y connecter exigent désormais un numéro de « portable ».
                                                                     *
Quand il est parti à la retraite le faïencier Augy avait laissé en souvenir la plaque signalétique au nom de la ruelle dont il était le créateur. Elle vient de disparaître. Volée sans doute. Ça n’empêchera malheureusement pas que continue le surtourisme dont la venelle est l’objet.