Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Comme un dimanche

21 mai 2019


Qu’on puisse choisir le dimanche pour mourir, rien de moins surprenant. C’est ce qu’a fait, d’une insuffisance cardiaque, à l’âge de soixante et un an, Nilda Fernández qui était encore Daniel Fernández quand il enseignait l’espagnol au lycée Thomas Corneille de Barentin, ville dont il a fait une description sans baratin dans l’une de ses premières chansons intitulée 76360.
Son premier album de treize chansons, paru en mil neuf cent quatre-vingt-un avec son prénom officiel, passa inaperçu mais fut réédité en mil neuf cent quatre-vingt-douze après le succès des deux suivants, publiés avec celui permuté de Nilda.
C’est à cette époque que je le vis en concert au Théâtre des Chalands à Val-de-Reuil avec celle qui me tenait la main quand j’habitais là-bas. Depuis, cette salle a disparu et maintenant Nilda Fernández est mort.
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Ce dimanche à dix-sept heures quarante-cinq mon téléphone sonne. Comme je ne m’attends pas à un démarchage en ce jour férié, je décroche. « Bonjour, c’est Jean-Luc Mélenchon ». Il a un message pour moi, qui ne me prendra pas plus d’une minute. « Pour l’écouter, tapez un ». Je m’en dispense.
Dans la semaine et dans ma boîte à lettres, une liasse de publicités pour supermarchés comprenant un tract de Nathalie Loiseau. Je n’ai eu qu’à pivoter pour mettre le tout dans la poubelle.
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Une nouvelle directrice pour l’Office du Tourisme de Rouen, une manageuse dans l’air du temps, comme le montre sa première déclaration sur 76actu : «Il s’agit de voir comment le territoire se positionne par rapport aux grandes tendances actuelles du tourisme : tourisme créatif, collaboratif, durable etc. Il s’agira également de continuer à développer le sentiment d’appartenance au territoire.»
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Au Sacre. Celui qui prend une mangue à l’eau. Et pourquoi pas un bingue à l’eau ?