Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Court passage aux Douches Municipales rouennaises occupées

30 juin 2015


Il est sept heures vingt, ce mardi, lorsque je me pointe, rue Orbe, aux Douches Municipales rouennaises que Robert, Maire, Socialiste, veut fermer définitivement ce trente juin à midi. Depuis hier soir elles sont occupées à l’appel du Collectif 76 des Salariés du Social et Médico-Social, de Droit Au Logement et d’autres, à qui Robert avait cyniquement donné rendez-vous le neuf juillet.
Je salue les quelques occupant(e)s présent(e)s sur le trottoir. D’autres sont à l’intérieur et dorment encore, pas question de prendre une deuxième douche.
Le siège de la Police Municipale jouxte ces Douches. Une Policière vient aux nouvelles, qui explique qu’on a beau être policière on a un cœur, qu’elle n’est pas là que pour la répression, d’ailleurs avant sur la pucelle il était écrit « Servir », mais on l’a enlevé.
-Qui peut être pour la fermeture d’une douche municipale ? demande-t-elle.
-La Mairie, lui répond-on.
On m’invite à l’assemblée générale qui aura lieu à midi et demi. Je décline, étant allergique à ces réunions. Je repasserai, dis-je.
                                                           *
Mort de Pasqua, à un âge trop avancé pour que je puisse m’en réjouir. L’ancien chef des milices gaullistes (Service d’Action Civique, Comité de Défense de la République), spécialiste des coups tordus, était Ministre de l’Intérieur lorsque Malik Oussekine fut frappé à mort par la Police, le six décembre mil neuf cent quatre-vingt-six, rue Monsieur-le-Prince.