Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

La loi sur la fin de vie ? Dans ton culte !

12 mars 2024


Il s’est enfin décidé à donner un calendrier pour sa loi sur la fin de vie, Macron, Président, Droitiste. Cela dans un entretien publié « en même temps » par La Croix (pour les cathos) et Libération (pour les gauchos, le peu qu’il en reste).
« Avec cette loi, on regarde la mort en face », se vante-t-il. Pourtant il a peur du mot, puisqu’il préfère une périphrase pour la nommer, cette loi.
Elle ne concernera que les très malades, n’ayant plus, après des années de souffrance, aucun espoir de guérison. Pas question de donner aux autres le droit de décider de la date de leur mort et les moyens de quitter le monde. Pas question de les laisser juger jusqu’à quel âge ils souhaitent vivre.
Si Macron fait le fiérot quand il s’agit de commémorer les avancées d’hier, le droit à l’avortement, le mariage des homosexuel(le)s, avancées auxquelles s’est résolue la France des années après d’autres pays, il montre son vrai visage quand il s’agit du présent. C’est un trouillard, un pétochard. Avant de parler à La Croibération, il a reçu plusieurs fois les « représentants des cultes ». Ces gens-là n’ont pas à décider pour qui ne croit pas à leurs contes et légendes. Il a également consulté le « corps médical ». Les médecins (en majorité cathos) ne devraient pas avoir leur mot à dire sur cette question, ils sont là pour soigner, le reste ne les concerne pas.
Bref, quels que soient les amendements futurs des Parlementaires, il ne sera jamais possible en France de choisir le jour de sa mort et d’obtenir les moyens de passer à l’acte. Il faudra donc continuer à avoir recours à des méthodes personnelles, douces (médicaments, si on le peut), moins douces (la tête dans un sac, si on a le courage) ou brutales (se jeter sous un train, du haut de la falaise, du huitième étage ou dans la Seine).
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Publicité gouvernementale à la télé : il faut lire un quart d’heure par jour pour se distraire.
Faut-il être peu exigeant pour ne voir dans la lecture qu’un moyen de se distraire.
La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. a écrit Jean Guéhenno, un propos affiché dans une librairie (j’ai vu passer la photo sur le réseau social Effe Bé).