Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Survivre à Rouen entre deux festivités

27 décembre 2014


Entre Noël et Jour de l’An, c’est Rouen ouverte à tou(te)s celles et ceux qui sont en congé et viennent y baguenauder en famille et Rouen fermée en ce qui concerne les lieux où j’aurais envie d’aller. Aussi, c’est réjoui que j’ai lu ceci sur le réseau social Effe Bé : « Le café de l'Ubi sera fermé du 20 décembre au 5 janvier. Mais rassurez-vous, le lieu sera ouvert et la galerie vous accueillera du mercredi au samedi de 14h à 19h. En l'absence de consommations servies au bar, vous pouvez comme d'habitude venir travailler, rencontrer des amis et apporter de quoi vous sustenter. »
Louable intention, mais quand je m’y présente ce vendredi vingt-six après-midi, l’une qui s’y trouve me dit que non c’est fermé. On y prépare une fête à laquelle je ne suis pas invité. Déjà, samedi vingt, la porte en était close. Je me rabats encore une fois sur le Socrate où je dois côtoyer des familles venues de l’Eure ou du Pays de Caux. Les femmes discutent biberons et le donnent. Les hommes discutent champagne et foie gras et en rêvent.
Autre désagrément du jour lié au réseau social Effe Bé, je me suis laissé prendre à l’un de ces échanges avec un « ami » qui finissent en dialogue de sourds, dont je me garde le plus souvent, le regrettant quand j’ai la faiblesse d’y céder. Contester un avis vous fait courir le risque d’être traité de troll par l’interlocuteur, autrement dit d’être disqualifié. Ce qui m’est donc arrivé, ce vendredi matin, par l’un qui fut naguère le spécialiste de l’information rouennaise (une entreprise qui déboucha sur un échec) et qui maintenant s’est recyclé dans le conseil en Internet, un domaine où il suffit d’avoir une information d’avance sur son public pour faire le sachant.
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Cela me rappelle, du temps que j’étais étudiant à l’Ecole Normale d’Evreux, certain professeur d’anglais ayant dû compléter son service par des cours de linguistique. Nous n’avions pas mis longtemps avant de savoir que la science qu’il nous dispensait d’un air compétent, il l’avait acquise la semaine précédente à la fac de Rouen où il était inscrit comme étudiant (un peu âgé).