Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Val-de-Reuil tristement à l’affiche

14 septembre 2021


Il semble que certains trouvent cet hommage trop gentillet. Ils ne veulent pas entendre parler de racisme mais de négrophobie. Ce sont des membres de la Ligue de Défense Noire Africaine venus de Paris en car. Une jeune femme passe de groupe en groupe portant une affichette où est écrit un sibyllin « La paix est un comportement ». Quand enfin nous partons en cortège, direction le Palais de Justice, je me trouve coincé entre les partisans de « Halte au racisme » et les partisans de « Halte à la négrophobie ». Ces derniers tentent de prendre le contrôle des slogans. En leur sein sont des femmes très énervées qui laissent entendre qu’elles agiront bientôt à Paris de façon radicale. Je quitte le cortège au moment où il tourne dans la rue de Lecat. écrivais-je le vingt-neuf juillet deux mille dix-neuf après la marche en hommage à l’universitaire rouennais Mamoudou Barry victime d’une mortelle agression raciste à Canteleu le samedi vingt juillet précédent.
Cette Ligue de Défense Noire Africaine qui m’avait irrité au point de me faire quitter le cortège vient de faire des siennes à Val-de-Reuil, mon ancien lieu de résidence, défonçant une porte de la Mairie, bousculant et blessant Fadilla Benamara, courageuse Maire Adjointe qui s’interposait, envahissant la salle des mariages et enfarinant le Maire Marc-Antoine Jamet.
Point de départ de ce déchainement de violence une bagarre entre deux enfants, l’un d’origine Sénégalaise, l’autre d’origine Kurde. Les deux mères s’en mêlent puis les pères se battent eux aussi, l’un blessant gravement l’autre. S’ensuit une bagarre générale dans le quartier. Deux jours plus tard, un millier de membres du Pékaka, la plupart venus de Paris, manifestent dans la ville en insultant « les Noirs ». S’ensuit l’épisode de la Ligue de Défense Noire Africaine que maintenant Darmanin veut faire dissoudre.
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On peut penser ce qu’on veut du Socialiste de luxe Marc-Antoine Jamet, bras droit de Bernard Arnault et Maire de Védéherre depuis vingt ans, et je ne me suis parfois pas privé de le critiquer, ça ne m’empêche pas de lui reconnaître bien du mérite.
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Val d’Embrouille, c’est ainsi que nommait la ville lors de ses passages au Théâtre des Chalands Jacques Higelin.