Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Au désherbage de la Bibliothèque Municipale de Sotteville-lès-Rouen (deuxième)

26 septembre 2017


Evidemment je retourne au désherbage de la Bibliothèque Municipale de Sotteville-lès-Rouen le samedi à la même heure, précédé cette fois d’un homme qui lit David Drake (nous ne jouons pas dans la même catégorie). D’autres arrivent, au compte-goutte. Avant que la porte ne s’ouvre, j’échange quelques mots avec un Sottevillais de ma connaissance qui n’a pu venir vendredi pour cause d’obligation salariée.
Le moment venu, nous sommes beaucoup moins que la veille à chercher notre bonheur. Contrairement à l’année passée, les bacs n’ont pas été rechargés mais je trouve quand même de quoi me plaire, notamment Lettres perdues (Ecriture, amour et solitude aux XIXe et XXe siècles) de Philippe Artières et Jean-François Laé (Hachette Littératures), la Correspondance de Camille Claudel (Gallimard) et, rangé dans la catégorie « Livres sur la musique » que l’on atteint après avoir traversé la salle dédiée aux jeunes enfants, Tchékhov d’Ivan Bounine (Editions du Rocher).
Cette fois, je n’ai que douze livres à deux euros auxquels s’ajoutent cinq poches pour un euro à porter à bout de bras.
Je rentre à onze heures et demi, juste à temps pour le concert hebdomadaire de carillon que ses organisateurs ont eu la bonne idée de déplacer du mercredi au samedi. L’une de mes nouvelles voisines d’en face, côté ruelle, est assise sur les marches fumant une cigarette. Je lui dis bonjour. Elle me répond bonsoir. Nous ne sommes pas sur le même fuseau horaire.
 


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