Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Autrefois comme maintenant, ailleurs comme ici

15 septembre 2021


A qui s’étonne de ce qui se passe dans les rues ici et maintenant, Anton Tchekhov dans une lettre à son éditeur Alexeï Sergueevitch Souvarine écrite le dix-sept janvier mil huit cent quatre-vingt-dix-sept expliquait :
La peste sera d’autant plus terrible qu’elle fera son apparition deux ou trois mois après le recensement ; le peuple va interpréter à sa manière le recensement et se mettre à tabasser les médecins : ah oui ! on empoisonne ceux qui sont d’trop pour qu’les seigneurs y z’aient plus d’terres. Les quarantaines ne sont pas une mesure sérieuse. Les vaccins de Khavkine donnent quelque espoir mais, malheureusement, Khavkine est impopulaire en Russie : « les chrétiens doivent se méfier de lui, c’est un youpin ».
Les Crieurs de Liberté seront encore de sortie samedi prochain.