Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Ce que pense Marie-Andrée Malleville de ma petite personne

26 septembre 2020


J’ai vraiment fait la connaissance de Marie-Andrée Malleville, dite MAM, quand elle tenait une galerie d’art contemporain rue Damiette. En ce temps-là, elle me disait quand j’écrivais sur ses expos que je n’étais pas assez méchant, comme si c’était ma raison d’être de faire le mauvais avec ceux dont je parlais des activités publiques. Plus tard, je l’ai davantage fréquentée lorsqu’elle était la Reine des Abeilles à l’Ubi, lieu artistique mutualisé où j’allais pour prendre des cafés et écrire. Toujours, j’ai su qu’elle se fichait pas mal de ces écritures, parfois elle me trouvait marrant, ne s’attachant qu’à l’aspect superficiel des choses, n’étant attentive que lorsque ça parlait d’elle ou de son essaim. Grâce à sa réaction quand David Bobée a rendu public un texte crapuleux signé d’un autre par mon nom et à l’échange entre elle et moi qui a suivi sur la messagerie du réseau social Effe Bé, je sais exactement ce que pense de moi cette nouvelle Maire Adjointe à la Culture de la Ville de Rouen.
MAM : « Non tu n’es pas raciste ni homophobe mais on peut t’imaginer pousser l’aigreur jusque-là...désolée de penser cela. Tu as le potentiel à pousser le bouchon trop loin. J’y ai cru. Et les autres aussi. »
Moi-même : « Et qu'est-ce que vous faites maintenant pour rattraper le coup? »
MAM : « Je n’ai pas à rattraper le coup Michel! tu te positionnes depuis des années comme un provocateur et quelqu’un qui ne craint pas d'éloigner les uns et les autres sans songer à ce que cela provoque sur eux et avant tout, à l'image que ça construit de ta personne. Quelqu’un s'en joue manifestement. Et un vpn ce n’est pas compliqué à passer au-delà, la police a un service spécialisé. » (allusion au moyen qu’utilise l’usurpateur)
Moi-même : « La plainte déposée est aux oubliettes. Je te remercie de ne pas te sentir concernée quand Bobée jette mon nom à la vindicte populaire, ses milliers d'ami(e)s me prennent désormais pour une ordure. »
MAM : « Tu t’en fous non, que les gens te détestent? Je suis honnête Michel, ce qui se passe ici, tu en as semé les graines. Mais sois assuré que chaque personne concernée saura que tu n’es ni raciste ni homophobe, juste un brun sociopathe. D’où la méprise. Et sinon, trouver l’identité de la personne qui te pourrit la vie, ça doit pas être bien dur. »
Voilà. On notera le « ce qui se passe ici, tu en as semé les graines. » Toutes proportions gardées, c’est ce qu’on entend dire certains des journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo.
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Un brun sociopathe, effectivement je suis brun. Enfin, de moins en moins. Disons maintenant un gris sociopathe.