Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert B’Rock Orchestra, Josè Maria Lo Monaco et Dmitry Sinkovsky à la Chapelle Corneille (Opéra de Rouen)

1er avril 2019


Me voici ce vendredi soir, bénéficiant de la générosité d’un abonné absent pour la deuxième fois du mois de mars, en train d’attendre près du bar l’ouverture de la salle de la Chapelle Corneille. Sous le titre Sentimenti, l’Opéra de Rouen y propose un concert de musique baroque avec le B’Rock Orchestra, Josè Maria Lo Monaco et Dmitry Sinkovsky. Près de moi on parle cambriolages. Chacun(e) évoque ceux dont ont été victimes ses connaissances, l’un ayant consisté à vider entièrement une maison en l’absence de ses occupants.
Je n’ai pas de mal à trouver ma place. Elle est au milieu du premier rang, on ne peut plus près de la scène.
-Vous êtes-là ? Vous aviez dit que vous ne vouliez pas venir, me dit celle qui s’installe à ma droite.
-On m’a offert un billet, lui dis-je.
-Ah, c’est ça.
La soirée est en deux parties. Jean-Marie Leclair et quatre fois Antonio Vivaldi puis, après l’entracte, Johan Adolf Hasse et quatre fois Georg Friedrich Haendel. C’est le renommé violoniste Dmitry Sinkovsky qui dirige le B’Rock Orchestra dont la mezzo-soprano Josè Maria Lo Monaco est l’invitée.
Tout ce monde donne de la très bonne musique sur le plateau rond encombré des fils électriques nécessaires à l’éclairage des pupitres. Ces câbles rendent les déplacements un peu périlleux et donnent l’occasion à Dmitry Sinkovsky de montrer qu’il a aussi un petit talent d’électricien.
On ne tousse pas à la Chapelle Corneille mais le sol du plateau craque sous le pied du chef, ce qui est à peine une gêne tant la musique est bonne.
En bonus, accompagnés du clavecin, du luth et de la contrebasse, Josè Maria Lo Monaco et Dmitry Sinkovsky, qui est également un talentueux contre-ténor, offrent un très beau duo d’amour. Le public leur fait un triomphe ainsi qu’à l’ensemble des musiciens.
Ma voisine a le mot de fin :
-Vous avez bien fait de venir.