Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Schubert Mendelssohn à l’Opéra de Rouen

24 novembre 2014


J’ai place en loge ce vendredi soir à l’Opéra de Rouen. Schubert et Mendelssohn sont au programme. Pour le second, The Purcell Singers ont fait le voyage. Grâce au Réseau ACT qui développe des projets culturels dans l’euro-région, nous annonce Laurent Bondi au micro. Ce réseau a également permis la présence d’étudiant(e)s anglais(e)s ayant réalisé un journal à la gloire de l’imprimerie, lequel est à disposition gratuitement.
Le Maestro, lui, est japonais et vit à Berlin. Il s’agit de Kazuki Yamada. L’« un des chefs les plus en vue de sa génération » (né en soixante-dix-neuf), explique le livret programme exceptionnellement bilingue. Les hommes de l’Orchestre sont de nouveau en cravate rouge. Le timbalier est exilé côté cour pour laisser place aux choristes.
Kazuki Yamada dirige d’abord la Symphonie numéro deux en si bémol majeur de Franz Schubert et est jugé favorablement à l’entracte pendant lequel beaucoup retrouvent des connaissances, abordées souvent d’un « Toujours les mêmes » et parfois d’un « C’est rare de vous voir ici, ma chère ».
A la reprise, The Purcell Singers, « l’un des chœurs de chambre londoniens les plus en vue », prend place derrière les musicien(ne)s pour la Symphonie numéro deux « Lobgesang » (version avec chœur et trois solistes) de Felix Mendelssohn. Un des étudiants anglais, deux rangées devant, filme la performance qui à l’issue est applaudie longuement. Kazuki Yamada congratule les solistes : Elodie Kimmel (soprano), Majdouline Zerari (mezzo-soprano), Szabolcs Brickner (ténor), la chef d’attaque des premiers violons : Liana Gourdjia et le chef de chœur : Mark Ford, lequel est aussi avocat international basé à Dehli et administrateur d’une organisation caritative promouvant le théâtre auprès de la jeunesse d’Angleterre.
Avant de quitter les lieux, j’attrape l’un des journaux à la gloire de l’imprimerie. C’est pour offrir.
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Glissé dans le livret programme, un tract signé des organisations d’employeurs et d’employés du domaine culturel : « Pour que vivent les orchestres symphoniques et lyriques, les chœurs et les théâtres d’opéra ». On s’y inquiète de la disparition de nombreux orchestres en Europe et dans le monde (Etats-Unis, Argentine). Ainsi en est-il à l’Opéra de Rome où les cent quatre-vingt-deux musiciens et choristes ont été licenciés brutalement.