Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Croisant Philippe Delerm après en avoir dit du mal

21 août 2023


A chaque fois que j’en dis du mal je croise Philippe Delerm (avec Martine). Ce samedi, c’est à treize heures trente, rue Saint-Romain, devant l’Hôtel de la Cathédrale. Elle et lui portent des sacs en papier, venus faire des achats à Rouen comme beaucoup d’Eurois. Une autre fois, c’était dans un bus parisien du côté de Saint-Lazare. (J’exagère. Une fois ça ne s’est pas produit. En revanche, je reçus un mail fâché de Martine.)
Ce jour, c’est quand je rentre de mon café lecture au Son du Cor, Lettres aux petites fermières de Colette. Le vingt-huit août mil neuf cent quarante-deux, elle leur écrit ceci depuis Paris : Mes chères petites filles, il fait 37°. Cette nuit, entre 11 heures et minuit 31°, 27° à 2 heures du matin. Aussi vous réponds-je en style… bref.
On voit qu’à cette époque il pouvait faire aussi chaud qu’aujourd’hui dans la deuxième moitié d'août. Ce qui ne remet pas en question le changement climatique. Bref…
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Sur un ticheurte : « J’aime mon vélo ».
J’espère un « J’aime ma voiture » et un « J’aime mes chaussures ».
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Encore une de ma connaissance pas vue depuis longtemps. Elle marchait avec une canne. Elle marche avec un déambulateur.
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Plus qu’une boîte à clés à l’entrée de la copropriété. L’autre a disparu, enlevée pas son propriétaire ou volée.