Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Et pendant ce temps-là à Rouen

27 octobre 2021


Que s’est-t-il passé à Rouen durant mon escapade niçoise ? Pas grand-chose, me semble-t-il. Nicolas Mayer-Rossignol a continué à faire montre de mégalomanie avec un nouvel épisode de l’événement « Rouen Capitale du Monde d'Après » : la deuxième édition du « Forum de la Résilience ». Cela n’a pas fait la une des télés nationales.
Celles-ci ont préféré s’appesantir sur l’éventuel remplacement de la statue de Napoléon le Premier (icône de la Droite) par celle de la moins connue Gisèle Halimi (icône de la Gauche).
L’autre évènement local à avoir eu les honneurs des télés nationales, c’est l’extinction totale de l'éclairage public après une heure du matin (pour raisons d’économie et de développement de la biodiversité) dans certains quartiers, pas ceux du centre-ville, ni ceux dits sensibles, les intermédiaires. Qui n’a pas de lumière dans sa rue la nuit sait qu’il vit dans un quartier de moyenne relégation.
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J’ai autrefois contesté la présence devant la Mairie de la statue du criminel de guerre parce qu’elle obligeait les voitures à faire un détour (aujourd’hui ce sont les bus). Au fond, je pense qu’il faut la garder. Comme preuve que des horreurs du passé ont été glorifiées. De même, je verrais bien rue du Canuet la pose d’une plaque « anciennement rue Thiers ».
                                                                      *
-Monsieur vous aimez lire, me demande, alors que je sors de chez moi, une sorte de zonard qui porte à la main un livre dépenaillé que je le sens prêt à vouloir me vendre.
-Non, pas spécialement.