Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

L’Opéra de Rouen, patatras

4 février 2023


Ça va mal à l’Opéra de Rouen, dont je fus un abonné « entrée libre » pour vingt-sept euros par mois, jusqu’à ce qu’Hervé Morin, Centriste de Droite, devenu Duc de Normandie, supprime cette formule avantageuse. Faute d’argent, l’établissement annonce une fermeture de six semaines, du premier avril au sept mai. Six spectacles sont rayés de la programmation, dont le rituel opéra participatif pour lequel depuis des mois répétaient des scolaires.
Ni le Covid, ni la Guerre de Poutine, ni l’inflation ne suffisent à expliquer ce désastre. Depuis deux mille dix-huit, les comptes sont dans le rouge. Les politiciens locaux se reprochent mutuellement une insuffisance de subventions. C’est l’occasion pour Nicolas Mayer-Rossignol, Socialiste, Chef de la Métropole, de se ridiculiser en accusant le Département, contrôlé par la Droite, de ne rien verser, alors que c’est lui-même, quand il était Chef de la Région Haute-Normandie, qui en avait décidé ainsi avec son comparse Nicolas Rouly, Socialiste, qui tenait le Département.
Je me souviens de la Sénatrice Catherine Morin-Desailly, Centriste de Droite, promettant, lors de la dernière présentation de programme à laquelle j’ai assisté, un Opéra d’excellence, puis œuvrant pour lui obtenir le titre de Théâtre lyrique d’intérêt national. Cela a eu pour effet de le doter d’un cahier des charges coûteux.
Cette fermeture temporaire est surtout triste pour les musiciens, les titulaires au chômage partiel, les intermittents je ne sais pas. L’un d’eux : « Surtout, on ne comprend pas pourquoi, alors que le problème budgétaire est connu depuis longtemps, la direction a continué de faire comme si nous étions avec le vent dans le dos ! Les surcoûts, on les connaît ; les spectacles déprogrammés à cause du Covid et reprogrammés coûte que coûte, on n’a pas compris ! »
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Autre naufrage, définitif celui-là : le café restaurant L’Espiguette. Les critiques sur Tripadvisor étaient claires : trop cher, un service largué, un gérant qui ne fiche rien.
Ce serait bien si le remplaçait un bon vieux bar comme c’était avant, sous le nom de Saint-Amand, dont j’étais client à mon arrivée à Rouen.