Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Ma courte correspondance avec François Bon

25 août 2020


Les livres de François Bon ne m’ont jamais intéressé, Néanmoins, comme il  a raconté sur son site Le Tiers Livre qu’un jour il a cherché en vain la tombe de Gilles Deleuze, et qu’avec l’aide des employées municipales j’ai pu la localiser dans le cimetière de Saint-Léonard-de-Noblat, je lui envoie le jeudi six août par mail le lien vers le texte où je raconte cela :
« Bonjour,
Au cas où vous voudriez retourner un jour au cimetière de Saint-Léonard-de-Noblat.
Je peux vous envoyer mes photos si vous le souhaitez.
Cordialement.
Michel Perdrial »
Il me répond dans la matinée par le moyen de deux mails :
« Je veux bien un lien si c’est en ligne ! f »
« (je continue d’avoir rapport fort à l’œuvre de Sanfourche) f »
Ni bonjour, ni merci, ni le moindre mot sur le texte envoyé. Le premier mail est abscons, le deuxième hors sujet. Ce type est un rustre et un narcissique, me dis-je.
Cependant, dans un nouvel élan d’altruisme, je lui envoie quand même mes photos :
« Mon texte est en ligne, je vous redonne le lien au cas où vous ne l'auriez pas eu. Mes photos non, je vous en envoie deux en pièces jointes (pas bien fameuses à cause du soleil en face). Je ne connais pas l’artiste dont vous me parlez, je vais voir ça. »
Cette fois, il ne prend même pas la peine de me répondre.
L’initiale du patronyme de ce personnage devrait être la lettre suivante de l’alphabet.
                                                                 *
Je dois avouer que dans ma démarche, il y avait un peu de malice. Montrer à ce Bon qu’on peut la trouver la tombe de Deleuze, il faut seulement s’en donner les moyens au lieu de compter sur le hasard.
                                                                 *
Il ne risquait pas de réussir, il la cherchait dans la partie ancienne du cimetière, là où sont enterrés les morts d’avant le vingtième siècle. Quel Bon !