Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Hommage à Clovis Trouille à la Galerie Arts Factory

14 novembre 2025


L’exposition hommage à Clovis Trouille organisé par la Galerie Arts Factory à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de celui-ci se termine le quinze novembre. Il est temps d’y aller, me suis-je dit à Paris ce mercredi, car j’aime cet artiste qui se désignait voyant, voyou et voyeur, qui fut un temps associé au mouvement surréaliste (qualifié de grand maître du tout est permis par André Breton) et qui s’en éloigna rapidement préférant n'adhérer qu'à lui-même.
Mon sac confié à l’homme de l’accueil, je passe de l’étage au sous-sol où quinze artistes revisitent son œuvre entre détournements, réappropriations et relectures. Ce sont Gilles Berquet, Stéphane Blanquet, Pakito Bolino, Marie-Pierre Brunel, Coco, Foolz, Gérard Lattier, Mïrka Lugosi, Maya McCallum, Stu Mead, Moolinex, Jean-Luc Navette, Tom de Pékin, Amandine Urruty et Anne Van Der Linden.
L’ensemble est complété par des documents d'archives, des reproductions et des éditions limitées. Une place particulière est accordée au peintre Gérard Lattier, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-sept ans, qui entretint au cours des années soixante une correspondance avec Clovis Trouille.
Beaucoup des œuvres présentées sont vendues. Une qui ne l’est pas me plaît bien, le grand tableau d’Anne Van Der Linden Un p’tit air de Mona Lisa. Elle l’a cette femme près de qui un homme nu se branle sous le regard baveux d’un chien tandis qu’à l’arrière-plan une innocente cueille la pomme.
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Souvenir de l’exposition Clovis Trouille que je vis un mercredi, bien accompagné, au Musée de Picardie à Amiens. C’était en août deux mille quatorze.