Me voilà tranquille pour encore trois ans et demi puisque la lettre recommandée m’annonçant la non reconduction de mon bail de locataire devait me parvenir au moins six mois avant la fin de ce bail, lequel s’achèvera le deux mai, date à laquelle il sera reconduit automatiquement. Ce mardi deux décembre était le dernier jour où je pouvais la recevoir.
Je ne sais à quel(le) descendant(e) de ma défunte propriétaire a échu mon logis. Même si elle ou lui désirait le vendre, elle ou lui ne pourrait le faire que dans trois ans et demi (sauf à vendre avec moi à l’intérieur). De même, si elle ou lui voulait y mettre un de ses enfants, petits-enfants, neveux, nièces ou cousins germains, ce ne pourrait être qu’à la fin de ce nouveau bail.
Si je reste vivant, mes trois prochaines années se passeront donc à la même adresse, dans cet appartement envahi de livres d’une copropriété dotée d’un jardin commun où il fait bon lire aux beaux jours. Cela dans un environnement des plus calmes. Surtout depuis que ma voisine et son fils se sont installés dans l’appartement le plus proche. Ils ne font aucun bruit. J’ai l’impression d’être revenu aux premières années de mon établissement ici, quand cet appartement était inoccupé.
*
Vérifiant mon calcul avant de publier, je m’aperçois que six mois avant le deux mai, c’était le deux novembre. Cela fait donc un mois que j’aurais pu être tranquillisé, n’ayant toutefois pas été très inquiet, me disant que la famille de ma défunte propriétaire m’aurait averti bien avant la date butoir en cas de non renouvellement du bail (du moins je le pense).
Je ne sais à quel(le) descendant(e) de ma défunte propriétaire a échu mon logis. Même si elle ou lui désirait le vendre, elle ou lui ne pourrait le faire que dans trois ans et demi (sauf à vendre avec moi à l’intérieur). De même, si elle ou lui voulait y mettre un de ses enfants, petits-enfants, neveux, nièces ou cousins germains, ce ne pourrait être qu’à la fin de ce nouveau bail.
Si je reste vivant, mes trois prochaines années se passeront donc à la même adresse, dans cet appartement envahi de livres d’une copropriété dotée d’un jardin commun où il fait bon lire aux beaux jours. Cela dans un environnement des plus calmes. Surtout depuis que ma voisine et son fils se sont installés dans l’appartement le plus proche. Ils ne font aucun bruit. J’ai l’impression d’être revenu aux premières années de mon établissement ici, quand cet appartement était inoccupé.
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Vérifiant mon calcul avant de publier, je m’aperçois que six mois avant le deux mai, c’était le deux novembre. Cela fait donc un mois que j’aurais pu être tranquillisé, n’ayant toutefois pas été très inquiet, me disant que la famille de ma défunte propriétaire m’aurait averti bien avant la date butoir en cas de non renouvellement du bail (du moins je le pense).



