C’est au tour de la ligne Huit du métro parisien d’être en travaux. Et elle, jusqu’à la fin du mois. Impossible de rejoindre Ledru-Rollin. Je prends donc le bus Vingt-Neuf jusqu’à Bastille. Cela après avoir poursuivi la lecture de Lettres à sa fille Miriam de Groucho Marx dans un train de sept heures vingt-deux peu fréquenté dont quasiment toutes les toilettes étaient hors d’usage.
« Confondre ticket de métro et de bus peut vous coûter 120 € », titre Le Parisien que je lis au Camélia après être passé pour rien au Marché d’Aligre, Emile et Amin étant toujours absents. Ce sont les touristes qui sont victimes de la fourberie de Pécresse avec son ticket à deux euros pour le bus et deux euros cinquante pour le métro. Biper dans un bus avec un ticket de métro conduit à se faire sévèrement taxer en cas de contrôle.
Je quitte le Book-Off de Ledru-Rollin porteur de trois livres à un euro, Saint-Pétersbourg Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire sous la direction de Lorraine de Meaux (Bouquins Laffont), Mon cahier de dessin de Slawomir Mrozek (Noir sur Blanc) et Le Livre des regrets de Jacques Drillon (Actes Sud) puis j’attends en face, pendant un quart d’heure, le bus Soixante-Seize terminus Châtelet.
J’en descends à Hôtel-de-Ville et rejoins China, rue de la Verrerie, pour un menu à volonté. De là au sous-sol du Book-Off de Saint-Martin où tournent toujours les ventilateurs.
J’en remonte avec un choix hétéroclite de livres à un euro : Une enfance au château de Lord Berners (Les Cahiers Rouges Grasset), Post-scriptum le journal intime de Jane Birkin (Fayard), Personne n’est à l’intérieur de rien de Jean Dubuffet et Valère Novarina (L’Atelier Contemporain), Bourgeois & soldats (Novembre 1918) d’Alfred Döblin (Pandora) et Lexique des règles typographiques (Imprimerie Nationale). Ce dernier me permettra de vérifier qu’en ce domaine mes règles personnelles sont loin d’être orthodoxes.
Je m’installe à L’Opportun pour un long café verre d’eau lecture. C’est le moment où la pluie, modérée, commence à tomber.
Pour des raisons tarifaires, c’est avec le train Nomad de dix-sept heures quarante que je dois regagner Rouen. A Saint-Lazare, je fais recharger mes deux cartes Navigo Easy, une pour les bus, une pour le métro, à ne pas confondre. « Vous savez que vous pouvez mettre les deux sur la même », me dire l’aimable guichetier. Je sais mais je préfère en avoir deux. Ça m’oblige à réfléchir pour ne pas me faire avoir quand je monte dans un bus. Deux et pas au même endroit. En cas de perte ou de vol, mon préjudice serait divisé par deux.
*
Une jeune femme à béquille dans le Soixante-Seize : « Mon frère a eu un p’tit bout ». Un p’tit bout, c’est comme ça que certain(e)s appellent un nouvel exemplaire de Génération Cinquante qui va se prendre en pleine face la tourmente climatique, économique et politique. « C’est un bébé Evian, blond aux yeux bleus », ajoute-t-elle.
« Confondre ticket de métro et de bus peut vous coûter 120 € », titre Le Parisien que je lis au Camélia après être passé pour rien au Marché d’Aligre, Emile et Amin étant toujours absents. Ce sont les touristes qui sont victimes de la fourberie de Pécresse avec son ticket à deux euros pour le bus et deux euros cinquante pour le métro. Biper dans un bus avec un ticket de métro conduit à se faire sévèrement taxer en cas de contrôle.
Je quitte le Book-Off de Ledru-Rollin porteur de trois livres à un euro, Saint-Pétersbourg Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire sous la direction de Lorraine de Meaux (Bouquins Laffont), Mon cahier de dessin de Slawomir Mrozek (Noir sur Blanc) et Le Livre des regrets de Jacques Drillon (Actes Sud) puis j’attends en face, pendant un quart d’heure, le bus Soixante-Seize terminus Châtelet.
J’en descends à Hôtel-de-Ville et rejoins China, rue de la Verrerie, pour un menu à volonté. De là au sous-sol du Book-Off de Saint-Martin où tournent toujours les ventilateurs.
J’en remonte avec un choix hétéroclite de livres à un euro : Une enfance au château de Lord Berners (Les Cahiers Rouges Grasset), Post-scriptum le journal intime de Jane Birkin (Fayard), Personne n’est à l’intérieur de rien de Jean Dubuffet et Valère Novarina (L’Atelier Contemporain), Bourgeois & soldats (Novembre 1918) d’Alfred Döblin (Pandora) et Lexique des règles typographiques (Imprimerie Nationale). Ce dernier me permettra de vérifier qu’en ce domaine mes règles personnelles sont loin d’être orthodoxes.
Je m’installe à L’Opportun pour un long café verre d’eau lecture. C’est le moment où la pluie, modérée, commence à tomber.
Pour des raisons tarifaires, c’est avec le train Nomad de dix-sept heures quarante que je dois regagner Rouen. A Saint-Lazare, je fais recharger mes deux cartes Navigo Easy, une pour les bus, une pour le métro, à ne pas confondre. « Vous savez que vous pouvez mettre les deux sur la même », me dire l’aimable guichetier. Je sais mais je préfère en avoir deux. Ça m’oblige à réfléchir pour ne pas me faire avoir quand je monte dans un bus. Deux et pas au même endroit. En cas de perte ou de vol, mon préjudice serait divisé par deux.
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Une jeune femme à béquille dans le Soixante-Seize : « Mon frère a eu un p’tit bout ». Un p’tit bout, c’est comme ça que certain(e)s appellent un nouvel exemplaire de Génération Cinquante qui va se prendre en pleine face la tourmente climatique, économique et politique. « C’est un bébé Evian, blond aux yeux bleus », ajoute-t-elle.