Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Rouen treizième

13 février 2019


Mercredi dernier, Frédéric Sanchez, Chef de la Métropole, Socialiste, chiffrait sur 76actu le coût provisoire des dégâts dans l’espace public rouennais des samedis des Gilets Jaunes « au-delà du million d’euros ». De combien allaient-ils l’augmenter lors de leurs errements du treizième ?
De pas tant que ça. Pour la raison que ce jour leur nombre ne s’exprime qu’en centaines. Je n’ai donc pas à les prendre en compte pour aller et venir librement dans la ville.  Ils font du bruit dans un coin là-bas où je n’ai rien à faire.
Ailleurs aussi cela décroît. A Evreux ils ne sont même plus assez nombreux pour défiler. A Paris moins de monde pareillement, mais question dégradations, c’est plus que la semaine dernière. Ce qui m’amène à penser que des émeutiers rouennais et d’ailleurs ont choisi de retourner dans la capitale où le terrain de jeu est plus vaste et moins protégé. Ah jouir, une nouvelle fois, en détruisant un distributeur de billets !
                                                              *
Une femme de médecin l’autre matin sur France Culture, elle soutient les Jaunes et juge que pour obtenir un résultat (lequel ?) il faut des dégradations. Pas celle du cabinet médical de son mari, je suppose.
                                                              *
Rien de plus désopilant que la lecture hebdomadaire de Rouen dans la rue où l’émoustillé de service raconte les samedis jaunes rouennais en envolées du style : « A l’aide des matériaux du chantier avoisinant, une belle barricade est érigée puis enflammée. »
Pourquoi ne pas le faire en chansons :
« Encore une poubelle brûlée
V’là les Gilets Jaunes qui passent
Encore une vitrine brisée
V’là les Gilets Jaunes passés. »
ou bien :
« Ce soir tu seras la poubelle
Que je vais brûler
Brûler
Pour mieux évincer
Toutes celles que d’autres ont cramées
Cramées. »
 


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