Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Liszt Gounod à l’Opéra de Rouen

20 mars 2018


Le parapluie est indispensable pour aller jusqu’à l’Opéra de Rouen ce vendredi soir, où Laurence Equilbey doit diriger l’Orchestre et le chœur accentus pour un concert Liszt et Gounod, deux pieux.
J’ai une bonne place en corbeille, côté impair. Des étudiants en audiovisuel du lycée Suger, situé dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis, ont placé des caméras ici et là afin de réaliser un reportage sur la soirée. Il fallait se faire connaître à l’accueil si on ne voulait pas être sur les images. Je n’ai pas été jusque là mais espère de pas apparaître.
« Une fois n’est pas coutume », Laurence Equilbey prend le micro posé sur son pupitre et présente la première partie du programme constituée de Von der Wiege biz zum Grabe (Du berceau à la tombe), œuvre de la fin de Franz Liszt, Die heilige Cäcilia (Légende de Sainte Cécile) du même et Hymne à Sainte Cécile de Charles Gounod. La légende est chantée par la mezzo-soprano Julie Boulianne et l’hymne a pour violon solo la talentueuse Elisabeth Glab.
Après l’entracte, Laurence Equilbey revient sur scène accompagnée de Pascal Escande, fondateur et directeur du Festival d’Auvers-sur-Oise. Cet ancien professeur de l’Institution Notre-Dame de la Compassion à Pontoise nous explique comment le manuscrit oublié du Saint François d’Assise de Charles Gounod lui a été transmis par la supérieure de la congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis avec qui il était resté en contact et à qui il écrivait « pour les cinq fêtes ». Laurence Equilbey et son chœur accentus l’ont enregistré à la Philharmonie de Paris en deux mille seize et on nous fait l’honneur de nous le redonner avec pour solistes le ténor Abdellah Lasri et la basse Virgile Ancely.
Cette soirée m’est agréable bien que j’aie l’impression d’être constamment aspergé d’eau bénite. En remerciement des applaudissements, la cheffe nous offre en bis un extrait de l’œuvre oubliée auquel elle donne pour nom « l’extase mystique de Saint François ».
                                                             *
Ce même vendredi à la bibliothèque Simone-de-Beauvoir était donnée une lecture/spectacle de Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes de Charb suivie d’une rencontre avec Marika Bret, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, lecture/spectacle et rencontre auxquelles j’ai renoncé pour la musique religieuse de l’Opéra.
                                                             *
Quatre mille six cents demandes pour soixante places au Bétéhesse Audiovisuel du Lycée Suger, m’apprend Ouiquipédia. En mars deux mille dix-sept, une émeute eut lieu dans cet établissement, pour une autre raison, qui mena cinquante-cinq lycéen(ne)s dont quarante-quatre mineur(e)s en garde à vue.