Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

De la coopération telle que la conçoivent certains

13 février 2018


Averti qu’un rouenno-centré spécialiste du petit patrimoine local (à chacun sa marotte) s’était emparé de l’un de mes textes, dans lequel j’évoquais mes frictions avec les guides touristiques qui envahissent la ruelle dès que le printemps revient, je vais voir ce qu’il en est.
Effectivement, ce texte, qualifié d’« amusant » « relevé sur un compte personnel Facebook », est reproduit intégralement en conclusion du différend obscur qui oppose cet indélicat à l’Office de Tourisme de la ville, et cela sans même que mon nom soit cité.
Je proteste :
-Ce que vous appelez un amusant relevé sur un compte personnel Facebook est un extrait de mon Journal dont vous vous servez pour vos règlements de compte sans m'en avoir demandé l'autorisation, je vous demande donc de l'ôter de votre texte.
-Sans aucun problème pour moi mais je suis déçu de ce manque de coopération. Vraiment dommage dans cette ville qui décidément ne sait que défendre des prés carrés illusoires.
-Utiliser un texte d'autrui sans lui demander s'il est d'accord, sans citer le nom de l'auteur, mais en précisant © D… C…, c'est une curieuse pratique de la coopération.
-Voilà, la suppression vient d’être effectuée. C’est bien triste...
-D'agir de cette façon, oui c'est bien triste.
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Au temps où Willy me faisait le contestable honneur de signer mes romans, il lui arrivait parfois d’insérer dans mes textes quelques mots destinés à satisfaire ses rancunes personnelles. C’est ce qu’il appelait collaborer. (Colette, lettre à Lucien Solvay, Hôtel Métropole de Bruxelles, février mil neuf cent neuf)
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« Scandale sexuel à Haïti : Londres menace de couper les vivres à Oxfam », titre Le Parisien ce dimanche :
 «La Commission caritative a indiqué avoir reçu un rapport d’Oxfam en août 2011. Ce rapport mentionnait des «comportements sexuels inappropriés, des faits d’intimidation, de harcèlement et d’intimidation du personnel». Mais il n’évoquait pas des «abus portant sur des bénéficiaires» de l’ONG ni de «potentiels crimes sexuels impliquant des mineurs».»
«Selon une enquête du Times publiée vendredi, des groupes de jeunes prostituées étaient invitées dans des maisons et des hôtels payés par Oxfam. Une source citée par le quotidien dit avoir vu une vidéo d’une orgie avec des prostituées portant des T-shirts d’Oxfam.»