J’innove ce mercredi en prenant à Saint-Lazare le métro Neuf, terminus Mairie de Montreuil, un lieu où je ne suis plus attendu.
J’en descends à l’arrêt Voltaire. Sur le boulevard du même nom, j’entre au bar Chez Justin pour un café verre d’eau lecture. Au mur, la reproduction d’un tableau de Keith Haring. Une porte de toilettes rafistolée avec une plaque de contreplaqué sur laquelle est inscrit, à l’intérieur, Gouines pour la Palestine (elles seraient accueillies comment par les Palestiniens ?). Ecrivains en robe de chambre de François Bott, ma lecture du jour, guère palpitante. De banals portraits rédigés d’un ton blasé par celui qui dirigeait Le Monde des Livres (il semble ignorer la vie de hors-la-loi d’Henri Calet). Ça ne me botte pas. Le café est à deux euros vingt.
Une trentaine de mètres et je suis chez Re Read où opère la jolie employée pas vue depuis longtemps. Je m’y fais rembourser mon café à l’aide de quelques livres légers.
Comme souvent, je suis devant le Book-Off de Ledru-Rollin à dix heures cinquante-cinq à côté de celles et ceux munis de chariots et de sacs emplis de culture à vendre. Parmi eux, un homme énorme qui dit bonjour à une vieille qui passe. Elle ne le reconnaît pas. « Je suis le boucher. Vous vous rappelez ? Je suis à la retraite maintenant. » « Et vous mangez trop de viande », lui répond l’interpelée. « Non, j’en mange pas du tout. C’est hormonal, m’a dit le docteur. » Elle le plante là. Je pense qu’il réfléchira avant de dire à nouveau bonjour à quelqu’un. Parmi tous les livres à un euro, je ne trouve pour moi qu’Articles de mode de Louise de Vilmorin (Le Promeneur).
D’un coup de métro, je rejoins Sainte-Opportune et trouve Au Diable des Lombards fermé pour travaux. J’opte pour L’Amazonial qui propose une formule à seize euros quarante : thon mayonnaise œuf dur et selle d’agneau au thym purée maison. C’est bon.
Il fait toujours trop chaud dans le sous-sol du Book-Off de Saint-Martin. Cela nuit à ma recherche de livres à un euro. Quand même, je remonte avec La Vie singulière de Thomas W. Higginson - L’homme qui fit connaître Emily Dickinson de Christian Garcin (Actes Sud), Charlotte Delbo de Violaine Gelly et Paul Gradvohl (Fayard) et Souvenirs du Marquis de Valfons (Le Temps Retrouvé Mercure de France).
Je rejoins la rue Beaubourg où je veux voir les photos d’une qui était placeuse à l’Opéra de Rouen quand j’y étais abonné, mais à l’endroit prévu je trouve des rideaux métalliques baissés.
A L’Opportun, la jolie serveuse cette fois n’est pas là. Tous les quarts d’heure, un ou une entre qui veut utiliser les toilettes sans consommer et se voit opposer un refus. J’achève là Ecrivains en robe de chambre.
J’en descends à l’arrêt Voltaire. Sur le boulevard du même nom, j’entre au bar Chez Justin pour un café verre d’eau lecture. Au mur, la reproduction d’un tableau de Keith Haring. Une porte de toilettes rafistolée avec une plaque de contreplaqué sur laquelle est inscrit, à l’intérieur, Gouines pour la Palestine (elles seraient accueillies comment par les Palestiniens ?). Ecrivains en robe de chambre de François Bott, ma lecture du jour, guère palpitante. De banals portraits rédigés d’un ton blasé par celui qui dirigeait Le Monde des Livres (il semble ignorer la vie de hors-la-loi d’Henri Calet). Ça ne me botte pas. Le café est à deux euros vingt.
Une trentaine de mètres et je suis chez Re Read où opère la jolie employée pas vue depuis longtemps. Je m’y fais rembourser mon café à l’aide de quelques livres légers.
Comme souvent, je suis devant le Book-Off de Ledru-Rollin à dix heures cinquante-cinq à côté de celles et ceux munis de chariots et de sacs emplis de culture à vendre. Parmi eux, un homme énorme qui dit bonjour à une vieille qui passe. Elle ne le reconnaît pas. « Je suis le boucher. Vous vous rappelez ? Je suis à la retraite maintenant. » « Et vous mangez trop de viande », lui répond l’interpelée. « Non, j’en mange pas du tout. C’est hormonal, m’a dit le docteur. » Elle le plante là. Je pense qu’il réfléchira avant de dire à nouveau bonjour à quelqu’un. Parmi tous les livres à un euro, je ne trouve pour moi qu’Articles de mode de Louise de Vilmorin (Le Promeneur).
D’un coup de métro, je rejoins Sainte-Opportune et trouve Au Diable des Lombards fermé pour travaux. J’opte pour L’Amazonial qui propose une formule à seize euros quarante : thon mayonnaise œuf dur et selle d’agneau au thym purée maison. C’est bon.
Il fait toujours trop chaud dans le sous-sol du Book-Off de Saint-Martin. Cela nuit à ma recherche de livres à un euro. Quand même, je remonte avec La Vie singulière de Thomas W. Higginson - L’homme qui fit connaître Emily Dickinson de Christian Garcin (Actes Sud), Charlotte Delbo de Violaine Gelly et Paul Gradvohl (Fayard) et Souvenirs du Marquis de Valfons (Le Temps Retrouvé Mercure de France).
Je rejoins la rue Beaubourg où je veux voir les photos d’une qui était placeuse à l’Opéra de Rouen quand j’y étais abonné, mais à l’endroit prévu je trouve des rideaux métalliques baissés.
A L’Opportun, la jolie serveuse cette fois n’est pas là. Tous les quarts d’heure, un ou une entre qui veut utiliser les toilettes sans consommer et se voit opposer un refus. J’achève là Ecrivains en robe de chambre.