Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Inga Liljeström à l’Ubi

16 décembre 2014


Un concert suit l’autre ce samedi, me voici un peu avant dix-neuf heures à l’Ubi que viennent de quitter les petits commerçants et où je m’offre un verre de vin blanc et une chaise de premier rang après avoir réglé les cinq euros permettant de voir et ouïr Inga Liljeström, chanteuse d’origine finlandaise née australienne. Je ne la connais pas mais elle a eu, en deux mille onze, les honneurs du Rendez-Vous de Laurent Goumare sur France Culture ce qui est gage de qualité.
La plupart des présent(e)s sont des habitué(e)s des concerts de jazz des Vibrants Défricheurs car c’est l’un d’eux, le contrebassiste Thibault Cellier, qui est à l’origine de la présence ici de l’exotique chanteuse.  Il nous présente donc son invitée ainsi que Melissa Cox, violoniste et seconde voix.
Inga Liljeström, rousse teinte, débute par une chanson a capella à laquelle s’ajoute vers la fin la sirène d’une ambulance puis elle prend sa guitare. Bien qu’elle vive à Paris depuis plusieurs années, elle ne parle pas le français. Melissa Cox, elle-même australienne mais bilingue, se charge de traduire le propos liminaire à la deuxième chanson, raison pour laquelle je sais qu’il s’agit d’une évocation de la campagne australienne où vit son père. Par la suite, Inga s’adresse régulièrement au public mais Melissa ne traduit plus.
Les trois n’ont pas l’habitude de jouer ensuite. Cela ne nuit pas. La voix d’Inga Liljeström est de celles qui retiennent l’oreille. Elle fait parfois songer à celles de Kate Bush ou Björk mais avec une personnalité propre. Raison pour laquelle je quitte l’Ubi content.
                                                                      *
Accessoire de concert : le combiné de téléphone devenu micro qui fait la voix lointaine et venue du passé.