Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Exposition L’Inconscient Physique de Guillaume Laurent et François Buffet à la galerie Point Limite

10 décembre 2016


Sous un beau soleil d’hiver, je mets le cap ce jeudi en début d’après-midi vers le quartier d’outre boulevard des Belges. En bas de celui-ci une dame en station s’adresse à moi :
-Bonjour ça va bien ?
Des policiers étant possiblement cachés dans les buissons, je ne m’attarde pas, traverse la rue de Buffon puis tourne à gauche dans la rue Georges-d’Amboise jusqu’à la galerie Point Limite où m’amène l’exposition photographique et sonore L’Inconscient Physique de Guillaume Laurent et François Buffet.
Le premier est là. Il me fait pénétrer dans la galerie cachée derrière une épaisse tenture noire. On y est au chaud. Sur les murs sont montrées quatre séries de photos d’une jeune femme nue, de face, tête absente, dont il est l’auteur, du flou et du précis, des mouvements superposés. C’est mis en musique grâce à une composition originale électronique de François Buffet inspirée, me dit Guillaume Laurent qui est aussi musicien, d’une improvisation de lui-même au saxophone. Les photos ont été faites à l’aide d’un logiciel de partage d’écran, la jeune poseuse anonyme résidant dans l’autre hémisphère.
Oui, il la connaît, me dit-il en réponse à ma question. Il y a un troisième homme dans cette histoire : Karlfried Graf Dürckheim, philosophe et psychologue, l’un des fondateurs du Centre de Formation et de Rencontres de Psychologie Existentielle de Rütte en Forêt Noire, dont le livre Hara, centre vital de l’homme a été la source d’inspiration des photos ici exposées. Comme je suis totalement étanche à ce genre de préoccupation mystico pantoufle, j’y vois tout autre chose.
C’est la regardeur qui fait le tableau (comme disait Marcel).
                                                                   *
Cette exposition est la dernière de la galerie créée par les deux Guillaume (Painchault et Laurent). Pour diverses raisons, avant d’être arrivés précisément au point limite, ils vont aller chacun son chemin.