Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Un paso, s’il vous plaît ! de Christophe Garcia à l’Opéra de Rouen

5 mai 2016


On danse ce mardi soir à l’Opéra de Rouen, sur scène d’abord avec Un paso, s’il vous plaît ! de Christophe Garcia puis au foyer et là tout le monde est invité à bouger les pieds et le reste, ce qui se fera sans moi.
Christophe Gracia présente son spectacle au micro. Il explique comment il l’a écrit à partir de plusieurs centaines de récits de vie de vieux villageois d’Anjou, choisissant le thème du bal pour évoquer cette vie rurale passée. Trois danseurs, une danseuse et une fille qui ne sait pas danser mais danse quand même sont les interprètes. Le Paï Paï Jazz Orchestra fait l’orchestre de bal.
Beaucoup de lieux communs dans ce texte issu des témoignages, cependant d’un point de vue musical et chorégraphique il y a de bons moments, même si je trouve ça gentillet, décent (à l’image du chorte que porte la danseuse sous sa robe) et un peu long.
Comme il est dit et répété sur scène : « Il en faut de la patience pour les asperges.»
                                                             *
A midi, je suis pour la première fois de l’année en terrasse au Son du Cor, occupé à lire L’Occupation de Georges Perros. L’endroit n’a pas changé. La conversation voisine me saoule « Moi, je pense que, à mon avis… ». La rue Eau-de-Robec poursuit sa boboïsation. En témoignent ces deux nouveaux restaurants : Les Gens Heureux « cuisine de saison » et Crunchy Mellow « pizzas carrées artisanales ».
                                                             *
« Bail à céder » est-il écrit sur la boutique de bonbons de la rue du Père-Adam dont j’avais prévu la faillite lors de son ouverture. Si l’on me consultait avant de se lancer dans la création d’entreprise commerciale, on éviterait des ennuis.