Toute la nuit, elle souffle la tempête Benjamin, percutant le second étage de la Villa Les Marronniers. D’autant plus fort que cette villa est isolée et domine son environnement.
Pourtant je dors aussi bien (ou aussi mal) que d’habitude. Au matin, je me dispense du petit-déjeuner au Quay des Brunes, me contentant de descendre dans la cour au Fournil de Saint-Quay et d’en remonter avec deux crêpes. Un sachet de thé remplace le café.
Je renonce également à la marche sur le Géherre, craignant le danger que représente l’escalier qui descend droit sur la mer à la Pointe du Sémaphore. Je rejoins le bord de mer dans sa partie la plus sécurisée après l’Ile de la Comtesse, laquelle est entourée par des eaux agitées. A proximité, un bateau de pêche affronte les éléments.
D’autres pêcheurs sont au comptoir de L’Ecume, guère bavards. Un arrivant jette un froid supplémentaire. « Ma femme est à l’hôpital. Elle a un cancer des ovaires. C’est foutu. Y a plus qu’à attendre. » Je prends un café à ma table du coin puis ouvre Souvenirs pieux. Il y est question du temps qui passe et du temps qu’il fait. Le temps passait sans qu’on sut comment. (…) Le temps ne favorisait ni les émotions tendres, ni les toilettes claires.
Après le sauté de poulet sauce miel et moutarde des Plaisanciers, je retourne à L’Ecume pour le café. A la pluie succèdent des averses. Le vent est toujours fort, mais une femme est déçue de ne pas trouver à Saint-Quay la tempête qu’on lui a promise à la télévision.
*
Je suis, quant à moi, déçu d’arriver au bout de Souvenirs pieux, m’étant découvert une grande dilection pour l’écriture autobiographique de Marguerite Yourcenar. Il me faudra trouver la suite chez Book-Off ou ailleurs : Archives du Nord et Quoi ? L’éternité.
Pourtant je dors aussi bien (ou aussi mal) que d’habitude. Au matin, je me dispense du petit-déjeuner au Quay des Brunes, me contentant de descendre dans la cour au Fournil de Saint-Quay et d’en remonter avec deux crêpes. Un sachet de thé remplace le café.
Je renonce également à la marche sur le Géherre, craignant le danger que représente l’escalier qui descend droit sur la mer à la Pointe du Sémaphore. Je rejoins le bord de mer dans sa partie la plus sécurisée après l’Ile de la Comtesse, laquelle est entourée par des eaux agitées. A proximité, un bateau de pêche affronte les éléments.
D’autres pêcheurs sont au comptoir de L’Ecume, guère bavards. Un arrivant jette un froid supplémentaire. « Ma femme est à l’hôpital. Elle a un cancer des ovaires. C’est foutu. Y a plus qu’à attendre. » Je prends un café à ma table du coin puis ouvre Souvenirs pieux. Il y est question du temps qui passe et du temps qu’il fait. Le temps passait sans qu’on sut comment. (…) Le temps ne favorisait ni les émotions tendres, ni les toilettes claires.
Après le sauté de poulet sauce miel et moutarde des Plaisanciers, je retourne à L’Ecume pour le café. A la pluie succèdent des averses. Le vent est toujours fort, mais une femme est déçue de ne pas trouver à Saint-Quay la tempête qu’on lui a promise à la télévision.
*
Je suis, quant à moi, déçu d’arriver au bout de Souvenirs pieux, m’étant découvert une grande dilection pour l’écriture autobiographique de Marguerite Yourcenar. Il me faudra trouver la suite chez Book-Off ou ailleurs : Archives du Nord et Quoi ? L’éternité.



